Dans la suite de la conférence, au mois d’octobre, de Madame Dominique Aris, cheffe de département au ministère de la culture à Paris, sur « l’art dans l’espace public français », du 1% artistique mis en place dès 1951 jusqu’au plan d’accompagnement du street art, élaboré en 2015,
le KIOSK de la section luxembourgeoise de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art), dans son nouvel emplacement, à l’entrée du Viaduc, du côté du quartier de la Gare, accueille dans ces mois d’hiver,
l’artiste luxembourgeois Yann Ney
avec deux photographies.
Formé à Berlin, et proche de la scène des street artistes de la capitale allemande, c’est lui-même qui y est à l’œuvre, mais photographié de dos, afin de préserver l’anonymat (et donner une plus large valeur à la scène). Dans cette nouvelle exposition du KIOSK, outre le jeu de la lumière (les photographies se trouvent éclairées de l’intérieur, pour vaincre l’obscurité ambiante), cet autre jeu justement, entre l’intérieur et l’extérieur, joue un rôle prépondérant. Et fait du conteneur comme le point de départ d’une mise en abyme. Alors que les photographies attachent en premier par un agencement parfaitement maîtrisé des plans, des volumes, d’une mise en place qui n’est pas sans évoquer la grande peinture.